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Abstract La mondialisation des migrations transforme la frontière en un espace de rencontres où émergent des identités nouvelles et composites. Le voyage est un déplacement réel dans le temps et dans l’espace accompli par le goût de la découverte, de l’aventure ou de l’évasion. Tout voyage implique une interrogation anthropologique et philosophique, en ce qu’il est relation de contact avec l’ailleurs et l’altérité. Dans tous les cas, le dépassement d’une frontière mène à un questionnement sur sa propre identité et à la rencontre inévitable avec l’Autre. Lorsque le héros, en proie à une crise identitaire, traverse les frontières, il va à la rencontre de l’Autre et subit des phénomènes d’acculturation, c’est-à-dire rejet, discrimination ou intégration, assimilation dans une nouvelle société. Cette traversée des frontières, entraîne le voyageur dans une quête de sa propre identité. Sa rencontre avec l’Autre le mène à se connaître soi-même et à découvrir les multiples facettes de son identité. La fin des distances géographiques révèle l’étendue des distances culturelles. À travers une approche comparative, et en nous basant sur une analyse thématique, nous tentons de saisir dans cette étude les enjeux de l’articulation entre identité et altérité: dans quelles mesures les héros dans les textes étudiés s’ouvrent sur l’Autre et comment le perçoivent-ils ? Quel est le rôle de l’autre dans la formation ou la déformation de notre propre identité ? Résumé condensé |